Fintech

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Hommes et femmes d'affaires dans des bureaux en activité professionnelle, équipe Getty Images / monkeybusinessimages

Fintech désigne le secteur d’activités dans lequel évoluent les entreprises proposant des services financiers via les nouveaux moyens de communication et d’information. Banques et cagnotte en ligne, financement participatif... le marché est en pleine expansion. PagesJaunes fait le point sur ce secteur. 

Principes des Fintech

« Fintech » est une contraction des termes « financier » et « technologie ». Par extension, l’acronyme désigne le secteur d’activités au sein duquel les entreprises utilisent les nouvelles technologies d’information et de communication afin de proposer des services financiers moins coûteux et plus efficaces aux consommateurs.

Origine des Fintech

Les Fintech font référence aux entreprises évoluant dans ce marché. Le terme évoque couramment les start-ups, qui sont à l’origine du développement de ce secteur. Ces entreprises bousculent les leaders du marché en place en proposant par exemple des services dématérialisés.

Le centre national de recherche numérique, pour qualifier les Fintech, fait référence à l’innovation dans les services financiers, ajoutant que le terme a commencé à être utilisé pour des applications de technologie dans l’espace, avant d’être étendu aux consommations plus courantes.

Bon à savoir : le marché bancaire est particulièrement propice au développement des Fintech, tout comme le secteur de l’assurance. Les services financiers proposés par les Fintech visent aussi bien les relations B2B, c’est-à-dire entre professionnels, que les relations B2C, c’est-à-dire du professionnel au consommateur.

Réglementation du secteur financier

Les entreprises Fintech évoluant dans le secteur financier sont soumises à une réglementation particulière et plus stricte que les réglementations des autres secteurs d’activité. Cette réglementation s’explique par la nécessité de limiter les risques liés au marché financier et celle de protéger les acteurs et les consommateurs de ce secteur d’activités.

Néanmoins, pour favoriser la croissance des Fintech, les contraintes légales, financières ou bancaires tendent à s’assouplir.

La réglementation évolue et s’adapte. En témoigne par exemple le décret encadrant la finance participative (crowdfunding) fin 2014. L’obtention d’un agrément a toujours engendré de fortes contraintes pesant sur les acteurs financiers.

Les agréments sont délivrés par :

De même, les possibilités de retrait de l’agrément en cas de non-respect des règles fait peser sur les entreprises des incertitudes et des risques. L’industrie de la Fintech tente alors de proposer des services innovants dans le respect de la réglementation française, en cherchant à garantir aux utilisateurs une sécurité accrue et une meilleure efficacité.

Bon à savoir : si la France ne fait pas figure de précurseur en matière de Fintech, la multiplication du nombre de start-ups depuis 2014 atteste de son développement. La majorité des investissements en matière de Fintech se concentre aux États-Unis. Du côté européen, l’Angleterre et l’Irlande attirent une bonne partie des investissements du secteur.

Fintech : les services offerts

Les Fintech étoffent principalement les services des acteurs financiers, des assureurs (alors appelées Insurtech) et des professionnels de l'immobilier. Seule une petite poignée de Français connaissent l'appellation Fintech (4 % en 2015 d'après la Tribune). Ces nouvelles technologies de la finance font pourtant partie de la gestion quotidienne : cagnottes d'anniversaire, gestion de comptes bancaires, facturation dématérialisée, appel au financement de projets, etc.

Les banques en ligne

Différentes applications permettent un accès au compte bancaire via un système complètement dématérialisé et des frais peu élevés. Celles-ci rencontrent d'importants enjeux en matière de fiabilité, de simplicité et de sécurité des informations. 

Bon à savoir : les Fintech se révèlent être à la fois une alternative aux services connus et un véritable complément du système traditionnel. Les différentes banques françaises ont ainsi majoritairement étoffé leurs offres avec un service en ligne.

Les agrégateurs bancaires

Grâce aux Fintech, vous pouvez également profiter d'applications vous permettant d'abandonner votre bon vieux fichier Excel pour gérer votre budget. Ainsi, des agrégateurs bancaires vous permettent notamment de :

  • catégoriser vos dépenses ;
  • mieux anticiper votre budget ;
  • réaliser des virements ;
  • visualiser votre épargne grâce à des outils graphiques.

Les agrégateurs ont tissé des liens étroits et sécurisés avec les banques historiques. D'un côté, les agrégateurs attirent et améliorent le confort des utilisateurs, de l'autre, les banques traditionnelles autorisent un accès complet et entièrement sécurisé. Le partenariat est donc un élément au cœur de la réussite de ces nouvelles applications.

Le financement participatif

Le crowdfunding ou financement participatif met en relation les financeurs-investisseurs et les créateurs de projets (B2B2C, Business to Business to Customers).

Le financement participatif facilite ainsi les interactions entre les acteurs économiques et contribue à faire évoluer les règles du marché financier. Si le rôle d’investisseur était entièrement dévolu aux institutions bancaires, le crowdfunding permet désormais aux particuliers de prendre part aux investissements dans l’économie (dons, prêts, participation en/au capital).

Paiement en ligne et autres services financiers

L'évolution des services bancaires en B2C (Business to Customers) ont fait naître des innovations, telles que :

  • des services de paiement en ligne ;
  • des cagnottes en ligne ;
  • des comparatifs d'assurances.

Les Fintech rivalisent d'ingéniosité pour améliorer l'expérience des utilisateurs et faciliter ainsi l'utilisation des applications. Les services de Recherche et Développement des grandes institutions bancaires tentent de suivre ce bouleversement.

Le B2B (Business to Business) n'est pas en reste. Les Fintech investissent peu à peu ce domaine en proposant des moyens numériques intuitifs pour :

  • l'échange de devises ; 
  • l'affacturage dématérialisé ;
  • les besoins très spécifiques à certains domaines d'activité.

Ces pros peuvent vous aider